Affaibli...

L'infirmerie était silencieuse ce matin. Il devait être dix heures et tous les professeurs et les élèves étaient en cours. Tous ? En fait non. Quelqu'un était allongé sur l'un des nombreux lits. Qui était-ce ?
Cet homme grand, aux yeux bleus et aux cheveux blancs coiffés vers l'arrière ne pouvait être que Vergil. Pourquoi était-il à l'infirmerie ? Et bien...

Flash back

- Prenez vos livres des Forces obscures : comment s'en protéger, de Quentin Jentremble et ouvrez-le à la page 246.
Vergil faisait son cours aux premières année. C'étaient la première classe qu'il avait dans la matinée. Des Poufsouffle et des Serdaigle.
- Monsieur ? demanda une jeune fille brune et aux cheveux bouclés.
- Oui mlle Landers ?
- Vous êtes pâle...
- ... ?
Vergil se regarda dans la Glace à l'Ennemi qu'il possédait et qui était rangée dans un coin de la salle, à côté du tableau noir. En effet, son visage était presque aussi blanc que ses cheveux...
- Ce n'est rien, fit le professeur en se détournant de la Glace à l'Ennemi.
Il se tint alors le front d'une main et fut prit de vertige. Il ferma les yeux et posa son autre main sur son bureau.
- Professeur, vous êtes sûr que ça va aller ? demanda un autre élève.
Vergil rouvrit les yeux et regarda les jeunes. La douleur était passée.
"Qu'est-ce qui m'arrive ?" se demanda-t-il.
Il s'avança sur l'estrade devant le tableau. Sa baguette qu'il tenait à la main tomba alors par terre et Vergil se tint une nouvelle fois la tête d'une main, l'autre sur un mur. La jeune fille aux cheveux bouclés se leva et alla ramasser la baguette de l'homme.
- Professeur, vous avez vraiment l'air d'être malaAAHH !!!
Elle sursauta car Vergil venait de s'effondrer au sol, sur le dos.
- Professeur... Professeur Damon !

Fin du Flash back

Vergil était donc à l'infirmerie. On lui avait enlevé sa veste et maintenant, il dormait profondément.

Maria sortait de son cour de botanique. Cour peut passionnant mais bon, étant un cour obligatoire, Maria ne voulait pas le loupé et puis s’était le moment de voir ses très chères ami(e)s les Serpentards. Comme toute les semaines s’étaient bataille de graine des que le professeur avait le dos tourné. Cette semaine se fut un garçon des Poufsouffles qui se fit attraper. Le professeur lui avait passé un savon devant toute la classe. Quelques rires du côté de la maison du jeune homme retentit mais des éclats total apparut chez les Serpentards. Maria en baillait d’ennuis. Puis la sonnerie retentit. Maria marchait avec ses amies quand elle entendit parlé deux jeunes filles de premières années.

-Il ma fait peur…dit l’une des deux.
-S’est vrai que ce professeur avait une drôle de tête, répondit l’autre.

Maria ne prit rien en compte dans cette conversation. En faite, elle n’avait rien comprit puis l’une de ses amies dit au groupe.

-Vous avez entendu, notre professeur de Défense Contre les Forces du Mal est à l’infirmerie…

Maria n’écouta pas la suite. Le petit sourire qu’elle avait eut quelque seconde plus tard disparu. Elle regarda la personne qui venait de parler et lui demanda :

-Il n’a rien de grave ?
-Je sais pas et pourquoi tu t’inquiète comme sa ?
-Je suis pas inquiète eu… Je reviens j’ai oublié quelque chose pour le cour suivant…

Maria ne dit plus un mot et partit sans se retourner. Elle entra dans l’établissement puis elle suivit un long couloir et entra dans l’infirmerie. Elle regarda les nombreux lits vides puis son regard fut attiré sur un lit. Maria s’avança vers le lit.

A part Maria et Vergil, il n'y avait personne d'autre dans l'infirmerie. Vergil dormait toujours. Pourquoi était-il dans cet état ? Etait-ce lié à sa transformation ? Est-ce que c'était parce qu'il était redevenu humain prématurément ?

Une chaise vide se trouvait au côté du lit de Vergil. Maria prit la peine de s'y assoire dessus et regarda Vergil l'aire inquiète.

L'homme ne bougeait pas. Les minutes passaient et il était toujours endormi. A un moment, il tourna un tout petit peu la tête vers Maria, le visage très légèrement crispé mais ne se réveilla pas.

Maria resta assise sur la chaise silencieuse. Elle regarda en direction de la porte puis une petite horloge. Le cour de Vol avait déjà commençait depuis beaucoup de minutes tempis. Elle se ferra porté malade ou encore elle trouva une excuse tout à fait bidon.
Par la suite, elle posa une nouvelle fois son regard sur Vergil.

- Tu ne devrais pas manquer les cours comme ça... murmura alors Vergil.

Il venait de se réveiller et avait parlé les yeux fermés. Il les ouvrit lentement et regarda Maria. Il avait l'air très fatigué.

-Je préfère manquait les cours que de te savoir seul dans une pièce aussi grande…

Maria n’eut aucune expression sur son visage. On aurait pu s’attendre à un petit sourire de sa part mais il ne dessina pas sur les lèvres de la jeune fille qui était bien trop inquiète.

Vergil la regarda un moment puis dit :

- Ne t'en fais pas, j'irais mieux dans quelques heures.

Maria baissa le regard. Puis elle posa sa main sur le lit ou était couché Vergil.

-Quelques heures… murmura Maria.

Vergil savait qu'elle s'inquiétait.

- Je ne sais pas exactement, dit-il. Mais dans pas longtemps, ajouta-t-il pour la rassurer.

Maria leva le regard vers Vergil. L’inquiétude qui la submergeait était bien présente et elle n’arrivait pas à s'en détacher.

Vergil posa délicatement sa main sur celle de Maria et dit :

- Quand je sortirai je te préviendrai.

Maria esssaya de sourire, il s'en dessina un sur ses lèvres mais on ne pouvait pas dire que se sourire puisse convaincre qui que se soit.

Vergil la regarda.

- Tu devrais retourner en cours maintenant... dit-il. Je ne veux pas que tu ais des problèmes.

Maria se leva. Elle avait toujours sa main sous celle de Vergil. L'infirmerie était bien vide, pas d'infirmière dans le coin ou d'élèves. Elle posa son autre main sur la joue de Vergil. Elle lui déposa un baiser après avoir enlevé sa main.

Vergil eut un sourire fatigué et murmura :

- File...

Et il referma les yeux, épuisé.

Maria resta encore quelques secondes près du lit de Vergil puis elle se retourna et commença à partir en direction des portes de l'infirmerie arrivaient quelques centimètres de celle-ci, elle se tourna et regarda une dernière fois Vergil puis elle partit.

Quelques heures plus tard...
La nuit était tombée sur le château devenu silencieux. L'infirmière avait examiné Vergil mais n'avait rien trouvé d'anormal. Elle ne savait pas qu'il était un loup-garou -seule Maria le savait.
Elle avait simplement déduis que Vergil manquait de sommeil. La vaste salle était sombre et il n'y avait personne. L'infirmière dormait dans la salle d'à côté et Vergil était toujours dans son lit. Il se réveilla. Il resta un moment allongé puis se mit assit. Il se passa une main sur le visage et regarda autour de lui. Il avait dormi toute la journée et il était encore assez épuisé...
Le professeur regarda par la fenêtre. La lune était haute dans le ciel. Ce n'était pas un jour de pleine lune mais il eut un frisson quand celle-ci se refléta dans ses yeux bleus. De la sueur froide perla sur son front. Qu'est-ce qu'il avait en ce moment ? Il descendit du lit et se dirigea vers la porte de l'infirmerie après avoir mis sa veste. Il avait besoin de prendre l'air, de respirer. Il se sentait trop à l'étroit même dans une aussi grande salle.
Vergil ouvrit doucement la porte et sortit dans les couloirs. Quand il eut refermé la porte, il s'appuya dos à un mur et soupira. Ses cheveux, bizarrement, tombaient sur son visage. Etait-ce le fait d'être "malade" ? Ca lui rendait tout de même un certain charme...

[Une image pour la peine lol]

Vergil respirait assez vite. Il regarda ses mains et vit qu'il tremblait énormément. Il regarda par l'une des hautes fenêtres du couloir. Les rayons de lune éclairèrent une nouvelle fois son visage, ce qui le rendit très pâle. Le professeur voulut se décoler du mur mais il était trop faible et il dû se tenir d'une main. Il avança difficilement jusqu'à la fenêtre la plus proche et regarda au dehors, ses deux mains posées sur le rebord, la tête baissée.

La journée avait été longue, Maria n’avait pas eut de nouvelle de Vergil et sa joie habituelle n’y était pas. Ses amies étaient assez inquiètes de la voir dans cet état. Ne comprenant pas, elles avaient essayer de demander à Maria se qui n’allait pas mais elle niait qu’elle allait mal. Esquissant comme elle le pouvait quelques fois un mince sourire mais il disparaissait aussi vite qu’il était venu.
L'heure du repas était venu et Maria n’avait pas faim mais ses amies l’obligèrent à venir à table. Elles passèrent devant les portes de l’infirmerie fermaient. Maria espérait le retrouver à la table des professeurs mais se ne fut pas le cas quand elles arrivèrent dans la vaste pièce avec ses quatre longues tables ou de nombreux élèves étaient installés. Maria n’avait pas d’appétit et regarda sa fourchette. Puis pour faire plaisir à la jeune fille qui se trouvait en face d’elle, elle mangea tout de même un petit morceau de pain mais vraiment petit. Par la suite, elles partirent toutes ensembles et repassèrent une nouvelle fois devant l’infirmerie. Le teint de Maria qui était encore un peu mate devint pale. Elle était vraiment inquiète mais ne voulait pas parler de cela à quelqu’un même à la demoiselle avec qui elle partageait la même chambre.
Ce soir là, Maria resta sur le sofa devant la cheminée, attendant que tout le monde montent se couchés. Puis elle resta silencieuse regardant toujours le feu qui crépitait. Puis les minutes passèrent et celui-ci s’éteignit. N’entendant plus aucun bruit, Maria sortit de la Salle Commune des Poufsouffle. Elle suivit le couloir et tourna à un angle. Les couloirs étaient déserts et noirs. Noir ? Non, ils étaient éclairés par les rayons de la lune. Puis Maria arriva devant les portes de l’infirmerie. Elle resta devant, n’ayant pas vu, l’homme qui se tenait face à une fenêtre. Maria posa sa main sur la porte et en bois et soupira.

Vergil non plus n'avait pas vu Maria. Il était toujours légèrement penché vers les carreaux de la fenêtre. Son front les touchait presque. Le professeur fermait les yeux. Ses cheveux blanc qui lui tombaient sur le visage lui donnaient l'air d'avoir pris un seau d'eau dans la figure.
Il ne savait pas ce qu'il avait mais il avait l'impression d'avoir de la fièvre ou... quelque chose dans le genre. Il avait chaud et des frissons en même temps. Vergil leva la main et la posa sur la fenêtre légèrement humide. Il faillit tomber par terre et se retint au montant.

Maria sursauta en entendant un léger bruit. Elle tourna la tête en direction de celui-ci. Elle mit un certain à reconnaître Vergil. En le voyant hors de l’infirmerie, elle se dirigea vers lui et déposa sur l’épaule de Vergil.

Vergil ne sentit pas la main de Maria. Il avait toujours les yeux fermés et la respiration haletante comme s'il venait de courir plusieurs mètres. Ses doigts étaient crispés sur les carreaux et sur le montant de la fenêtre.

-Pro…commença-t-elle à dire.

Puis Maria resta sans mot était-ce du à sa coiffure ? Surment, elle se demanda si elle avait posé sa main sur la bonne personne.

[voila t'es contente la coiffure entre en jeux ptdr]

[MDR !!!]

Vergil entendit Maria commencer une phrase mais elle la laissa en suspens. Il murmura d'une voix faible :

- Maria...