Vergil dans son bureau

Vergil entra dans son nouveau bureau. Il était assez spacieux mais il n'y trouva pas beaucoup de confort. Un bureau était calé au fond de la salle, face à la porte, un fauteuil rouge derrière. Il n'y avait que deux petites fenêtres avec des rideaux rouges devant et une grande armoire. Il rangea le peu d'affaires qu'il avait et se dirigea vers le bureau. Il n'avait rien à faire alors il allait rester un peu ici pour se reposer.
Il sortit sa baguette et s'assit dans le fauteuil en posant ses pieds sur le bureau. Il pointa ensuite sa baguette sur les rideaux et ils changèrent de couleur. Ils étaient bleus maintenant. Puis d'un autre coup de baguette, Vergil ouvrit les rideaux pour laisser entrer la lumière. Il posa ensuite sa baguette sur le bureau.

Maria avait une question à poser à Vergil. Elle était vêtu d'un legging noir et d'une tunique rayé noir et grise. Elle avait autour du cou une écharpe blanche. Ses cheveux attachaient en chignon. Elle toqua à la porte du bureau du profeseur de défence contre les force du mal.

Vergil regarda la porte un petit moment avant de répondre :

- Entrez mlle Angel...

Comment il savait que c'était elle ? Personne ne le saura...

Maria resta un moment derrière la porte, quand elle entendit que Vergil savait que s'était elle.
Elle ouvrit la porte et entra dans la pièce puis ferma la porte du bureau.

-Excusez-moi de vous déranger....

Vergil ne bougea pas d'un pouce et resta dans la même position. C'est-à-dire, les pieds sur son bureau. Il regardait Maria bien dans les yeux et dit, sans détourner son regard :

- Asseyez-vous.

Maria plongea son regard dans celui de Vergil pendant une fraction de secondes puis elle cligna des yeux et alla s'asseoir sur la chaise en face du bureau de celui-ci. Elle resta muette un instant puis dit:

-Euh... Je suis venu pour vous demandez comment on peut faire partir un détraqueur... enfin je sais comment il faut faire mais voilà je ni suis encore jamais parvenu a y arriver...

Maria qui en parlant avait replonger ses yeux dans les yeux de Vergil avait eu du mal à mettre sa phrase en ordre.

Vergil arqua un sourcil. Il mit un temps à répondre.

- Comment faire partir un détraqueur ? répéta-t-il.

Il se leva et se mit face à Maria. Il posa ses mains sur les deux bras du fauteuil dans lequel elle était assise et se pencha vers elle. Il la regarda bien dans les yeux et dit :

- Vous voulez apprendre ?

Maria s'enfonça dans le fauteuil, elle avait toujours le regard plongeait dans les yeux bleus de Vergil. Elle lui répondit d'unton plutôt bizar.

-Eu.. oui je voudrais bein.. enfin..eu si cela ne vous dérange pas, bien sur...

Vergil se remit droit et se dirigea vers un coin de la salle où une grosse malle était posée par terre.

- Bien... levez-vous, dit-il à la jeune fille. Et sortez votre baguette.

Il pointa la sienne sur la malle et elle se déplaça vers le milieu de la pièce.

- Malheureusement, je n'ai qu'un épouvantard à ma disposition, dit-il.

Maria suivit les instructions de Vergil, elle se leva sortit sa baguette et regarda par la suite la malle. Elle ne répondit rien à la phrase de celui-ci. Cool Epouventard? Non pas cool, surtout que ses choses prennent l'aspect de votre plus grande peur.

- Je ne sais pas quelle est votre plus grande peur mais si ce n'est pas un détraqueur, essayer d'y penser, dit Vergil. Sinon, cela risque d'être un exercice d'entrainement difficile.

Il attendit une réponse.

Maria regardait toujours la malle, n'adressant aucun signe au professeur présent dans la pièce.

"pencer à un épouventard, pencer à un épouventard...." se disait-elle dans la tête.

Elle leva ensuite le regard vers Vegil. Allait-elle y arriver?

Le professeur se plaça derrière la malle.

- Vous êtes prête ? demanda-t-il à Maria.

Son regard croisa celui de la jeune fille un instant.

Maria portat une nouvelle foir son attention sur la malle et dit d'un air hésitant:

-Oui, je crois.

Vergil la regarda un moment puis dit :

- Bien... Pensez donc à un souvenir heureux...

Il la regarda encore une fois dans les yeux puis ouvrit la malle d'un coup de baguette.

Maria chercha un moment joyeux mais en vint au moment ou Vergil ouvrit la malle. Maria resta pétrifier devant non pas un détraqueur mais le mal en lui même. [Voldy <3]

[OH MY GOOOOOOOOOOOOOOOOOOD !!! PTDR !!!]

Vergil vit Maria pétrifiée de terreur et il réagit aussitôt devant l'image de Lord Voldemort que leur offrait l'épouvantard. Il se plaça entre Maria et la créature, face à cette dernière, les bras écartés. Soudain, l'épouvantard se transforma et à la place de Lord Voldemort, une... lune à moitié cachée par des nuages bleus foncés ?
Le professeur leva sa baguette et lança un "Riddiculus" informulé. La lune se transforma en ballon qui rebondit jusqu'à atterrir dans la malle qui se ferma toute seule. Il y eut un grand silence pendant lequel Vergil regardait droit devant lui, sans bouger. Son visage avait pris une teinte pâle tout d'un coup.

Maria ne réagit pa ssur le coup, ses mains tremblaient de peur. Puis elle vit comme une autre se plaçait entre elle et l'épouventard Voldemort. A la place de celui-ci une lune apparut. Elle regarda Vergil qui ne bougeait pas et qui avait une couleur pâle. Maria s'envançat vers lui et lui déposa une de ses main sur l'épaule.

-Ca.. ça va allez professeur?

Vergil ne répondit qu'au bout de cinq secondes.

- Hum... Je... oui... ne vous inquiétez pas.

Il baissa les yeux vers elle. Puis il se dirigea vers un petit canapé situé dans un coin du bureau et se laissa tomber dedans. Ca faisait longtemps qu'il n'avait plus eu une telle sensation... Il se passa une main sur le visage. Il était toujours aussi pâle...

D'un naturel curieuse et en même temps sensible, elle se dirigea vers Vergil. Elle voyait très bien que sa n'allez pas. Que signifiait cette peur?
Quand elle fut devant lui, elle ne dit rien et posa son regard sur le coin du canapé.

Vergil ne disait rien ni ne faisait aucun geste. Ses deux mains étaient posées sur ses genoux et celle dans laquelle il tenait sa baguette tremblait énormément. Il serra le poing pour essayer de se calmer.

Maria avançat et se mit à genoux [^^] devant Vergil, elle posa ses deux mains sur la main tremblante de celui-ci.

Vergil qui avait les yeux baissés, les leva vers la jeune fille. Il devait vraiment ne pas faire bonne figure pour qu'elle réagisse ainsi. Et puis... elle n'était pas habituée à le voir dans un état pareil, ni personne d'autre d'ailleurs...

- Avez-vous compris ce que cela signifiait ? demanda-t-il très bas.

Il ne retira pas sa main où celles de Maria étaient toujours posées.

Maria regarda Vergil, elle ne lui répondit pas, expérant que la chose à laquel elle pensait soit fausse.
Elle resta donc toujours à genoux, ses mains posaient sur lui et elle laissa planer le silence.

Vergil ne détacha pas son regard de la jeune fille.

- J'aimerais une réponse... Mlle Angel... dit-il.

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