Affaibli...

Maria resta encore quelques secondes silencieuses puis Vergil pronoça son prénom, se qui la fit revenir sur terre. Elle le regarda et dit:

-Tu... tu ne devrais pas être là...

Vergil ouvrit les yeux et essuya son front en sueur d'un revers de manche.

- Je... ne voulais pas... rester... dit-il à voix très basse.

Il faillit tomber à la renverse et il se rattrapa à Maria en posant une mais sur son épaule.

Maria le regarda et prit la déssision suivante:

-Tu dois retourné à l'infirmerie.

Vergil ne se le fit pas répéter. Il se dirigea vers la porte de l'infirmerie, aidé par Maria. Ils entrèrent et le professeur, arrivé devant son lit, enleva sa veste d'un geste lent. Il s'assit sur le bord du lit et passa une main sur son visage.
Il se sentait fatigué mais n'aimait pas rester là à dormir, ne rien faire...

Maria aida donc Vergil a entré dans l’infirmerie puis il s’installa et elle le regarda. Elle ne savait quoi faire face à ce Vergil qui paraissait impuissant.

Vergil eut un autre vertige et il se tint la tête d'une main. Il se sentait vraiment mal. Il avait besoin de se reposer mais il ne voulait pas rester étendu sans rien faire, il ne se sentait pas à l'aise dans son corps.

Maria regarda Vergil impuissante. Elle s’avança vers lui et lui déposa une main sur sa joue.

-Ca va aller ? demanda-t-elle d’un ton doux mais aussi inquiet.

- Je... non... Non, je ne vais pas bien, répondit Vergil, sa main toujours sur le côté de sa tête. C'est...

Il ferma les yeux et dit :

- C'est encore pire que tout à l'heure...

-tu... tu devrais t'allonger...

Maria resta par la suite silencieuse se demandant se que pouvait bien avoir Vergil.

Le professeur mit un certain temps avant de comprendre ce que Maria venait de lui dire. Il avait un de ces mal de tête...
Il s'allongea et essaya de respirer normalement mais avait bien du mal.

Maria resta debout à le regarder. Elle aurait temps aimer pouvoir servir à quelque chose au lieu de rester là comme une statue à rien faire. A part regarder Vergil souffrant.

Vergil voulait garder les yeux ouverts mais ses paupières tobaient toutes seuls et il les ferma. Il resta tout de même éveillé.

Maria le regarda puis elle fit un pas en arrière. En faisant ce pas, elle entra dans un petit bol qui fit un bruit de métal et qui raisonna dans toute la pièce. Maria se posa une main sur la bouche puis une porte s’ouvrit et une femme apparut de derrière. Elle s’approcha de Maria et lui dit d’une voix assez dure :

-Vous n’avez strictement rien à faire ici !
-Je…je… je venais juste prendre des nouvelles du professeur Damon.

Répliqua Maria sur un ton maussade.
L’infirmière regarda l’homme et s’approcha de lui.

- Vous êtes réveillé ? demanda-t-elle.

L'infirmière vit que l'état du professeur avait empiré. Elle fit apparaître une petite serviette mouillée, lui jeta un sort pour qu'elle le reste tout le temps et la posa sur le front de Vergil.

- Retournez à la salle commune... mlle Angel... murmura celui-ci. S'il vous plait...

- Vous avez entendu votre professeur ? Aller ouste ! s'exclama l'infirmière à la jeune fille.

[LOL vieille pie !]

Maria regarda Vergil. Elle aurait temps voulut rester auprès de lui. Elle resta plantée là, ne bougeant plus. Se fut qu’au moment où l’infirmière l’attrapa par le bras et lui répéta :

-J’ai dit ouste dehors !
-Heu… répondit Maria.
-Il n’y a pas euh… Sortez immédiatement ! gronda l’infirmière.

Maria baissa la tête et sortit d’un pas rapide de l’infirmerie. Elle ouvrit la porte et alla s’asseoir dans le couloir. Elle plia ses jambes et passa ses bras au tour puis posa sa tête entre ses mains l’air triste.

L'infirmière s'occupa de Vergil. Elle conclua qu'il avait une grosse fièvre et la serviette mouillée servait à faire descendre la température. Elle fit aussi en sorte de calmer ses tremblement violents à l'aide de formules magiques. Elle fit tout ça après avoir endormi le professeur.
Le lendemain...
Il devait être dix heures quand Vergil se réveilla. Il ouvrit lentement les yeux. La salle étaient baignée de lumière que projetaient les rayons du soleil en chauffant les carreaux des fenêtres.
Le professeur se mit assit dans son lit -la serviette mouillée tomba sur ses jambes et il la posa sur une table de chevet. Il se sentait beaucoup mieux maintenant...

Maria s’était endormit dans le couloir. Elle fut réveillée non pas par la lumière des premiers rayons du soleil mais par une première année qui avait perdu son chemin. Maria avait son crayon noir qui avait coulé le long de ses joues, à force d’avoir pleuré. La petite la regarda avec un air de pitié. Se qui ne toucha pas, Maria qui ne savait toujours pas comment allez Vergil. Elle resta assise après avoir indiquer la salle de cour de potion à la jeune fille. Elle avait tout pleins de questions en tête et la première était comment allez Vergil ?

Vergil se mit assit sur le bord du lit. Il se passa une main sur le visage et remarqua que ses cheveux étaient toujours plaqués sur son front. Il les arragerait plus tard...
La porte de l'infirmerie s'ouvrit alors et quatre jeunes filles de première année entrèrent.

- Je ne sais pas qui est cette fille mais on dirait qu'elle a pleuré, disait l'une d'elle.
- Je sais qu'elle est à Poufsouffle, répondit son amie.

Elles s'interrompirent en voyant Vergil. La jeune fille brune aux cheveux bouclés de Serdaigle qu'avait eu Vergil le matin d'avant en cours s'avança, une baguette à la main.

- Heu... Bon... bonjour professeur, dit-elle le teint légèrement rouge. Je... je vous ramène votre baguette.

Ses amies la rejoignirent et regardèrent Vergil.

- T'as vu... il est beau comme ça, murmura l'une d'elle à une autre qui se tenait à côté d'elle.

Vergil prit sa baguette.

- Merci mlle Landers.

Il croisa son regard et la jeune fille rougit encore plus.

- Vous nous avez fait peur quand vous vous êtes évanoui, dit une dénommée Vandom, une fille aux cheveux courts et blonds.
- Mais vous avez l'air d'aller mieux, ajouta une autre. Demain vous pourrez reprendre les cours ?

Vergil acquiesça.

Maria venait de se levait quand n groupe de jeune fille entra dans l’infirmerie. Elle les regarda passait une par une. Puis elle resta devant la porte écoutant sans écouter les parles dites dedans. Une des amie de Maria vint la retrouvait. Elle la regarda, sortit un mouchoir de sa poche et le passa sur les marques de crayon noir.

-Qu’est-ce que tu fais ici ?
-Rien… rien, laisse moi seule… j’ai besoin de tranquillité.
-Si, tu veux en parler je suis là oublis pas.

Sur ses paroles son amie lui déposa un bisou sur la joue et partit en direction de la Grande Salle. Maria se retrouva toute seule toujours dos collé contre la porte en bois. Elle serait bien entrée dans l’infirmerie mais de voir toute ses jeunes filles entraient, elle n’osa pas. Elle préféra donc attendre qu’elles partent.

Pendant ce temps là, Vergil s'était levé. Il rangea sa baguette dans sa ceinture et mit sa veste.

- Merci pour la baguette, dit-il à la dénommée Landers. Il faut que j'y aille maintenant.
- D'accord...

Les filles s'écartèrent pour le laisser passer et le professeur sortit par la double porte de l'infirmerie. Il vit alors Maria adossée contre la porte qui était fermée.

- Mar... je veux dire... Mlle Angel ? fit-il en voyant les quatre filles de première année sortir derrière lui.

Maria sursauta en entendant la porte s’ouvrir. Pourquoi venait-elle de sursauter ? Bien, elle était tellement prise par ses pensées qu’elle en avait oublié toute présence humaine ou autre. Elle leva la tête quand elle comprit que quelqu’un était entrain de lui parlait. Un mince sourire se fit sur ses lèvres. Et elle dit d’une voix roque :

-Vous...vous avez l’air en pleine forme, monsieur…

Vergil ne voyait pas derrière sa tête mais il savait que les filles de première année étaient restées derrière lui.

- Tout à fait, dit-il.

Il passa alors sa main dans ses cheveux et ils se recoiffèrent tout seuls vers l'arrière, comme s'il venait d'enduire sa paume de gel. Les première année le regardèrent avec des yeux ronds.
Le professeur passa devant Maria en lui effleurant légèrement la main avec la sienne et lui dit très bas pour que seule la jeune fille l'entende :

- Dans cinq minutes où tu sais...

Il parlait bien évidemment de son bureau...

[Ououh !!!]

En voyant que Vergil allait beaucoup mieux, le visage de Maria commençait de nouveau à rayonné de joie. Elle lui répondit :

-Bien, professeur… Je serais présente…

Ne valait mieux pas écouter leur conversation car elle n’avait aucun sens.

Vergil eut un léger sourire. Puis il continua sa route pour aller dans son bureau.

Maria le regarda partir puis regarda les jeunes filles pour ensuite elle aussi partir dans la direction opposé.