Ne pas approcher ???

C'était la nuit. Une nuit de pleine lune plus exactement. Quelqu'un marchait vers la forêt et s'engouffra à l'intérieur, dans le silence menaçant. Qui était-ce ? Cet homme à la longue veste bleue et aux cheveux blancs éclatants, portant des mitaines de cuir marron assorties à ses bottes lui remontant jusqu'aux genoux... Ce n'était autre que Vergil.
Le professeur marchait d'un pas tranquille cette fois. Il ne se promenait pas, ça se voyait. Il faisait le contraire de ce que la plupart des gens faisaient. Quand il se baladait, il marchait vite et quand il était dans la bibliothèque ou dans la forêt comme maintenant, il ralentissait l'allure. Et puis... ce n'était vraiment pas le moment de courir ou de marcher comme un dingue car dans quelques minutes, la lune se montrerait bientôt en entier et il se transformerait... en loup-garou...

Maria était dans son dortoir, la nuit avait prit la place du jour. N’arrivant pas à trouver le sommeil, elle se rhabilla, jeans large et une pull à colle rouler noir. Elle descendit les marches pour allez du dortoir à la salle commune. En route, elle attrapa sa cape et se l’attacha. Elle jeta tout de même un bref coup d’œil à la salle. Personne, temps mieux.
Elle sortit de la salle et marcha d’un pas rapide, sa cape volant derrière elle. Arriver devant les portes du hall, elle trouva bizarre que celle-ci soient déjà ouverte. Enfin, elle passa entre les portes entre ouverte et sortit, marchant toujours assez rapidement, en sortant elle avait mit la capuche de sa cape sur sa tête. A voir son ombre on aurait pu la prendre pour un mangemort.

Maria arriva à la lisière de la forêt interdite et mit un pied dedans avançant doucement… Elle vingt minutes plus tard. Elle se stoppa en entendant une branche craquer…

Vergil avait sentit la présence de la jeune fille et lui aussi s'était arrêté, faisant craquer une brache au sol. Il ne fit plus un geste et tendit l'oreille. Il n'y avait aucun bruit... La forêt était aussi silencieuse que son bureau lorsqu'il n'était pas là.

Maria était à l’écoute du moindre bruit. Elle en entendit un et resta figé. Un lapin lui passa entre les jambes se qui la fit perdre l’équilibre et reculait d’un quelques pas se fut un arbre qui l’arrêta. Elle était à deux doigt de lui lançait un sort mais elle se demandait toujours qui avait bien pu faire craquer cette branche ?

Vergil allait reprendre sa route quand il se sentit bizarre tout d'un coup. Ca y est... il allait se transformer ! Il vit Maria pas loind de lui. Il fallait qu'il s'éloigne ! Il leva les yeux et regarda le peu de ciel qu'il pouvait voir à travers les épais branchages. La lune lui éclaira le visage. Trop tard pour partir... Ses yeux changèrent de couleur en passant du bleu au jaune-vert et il commença à se transformer en entier.

Maria était restée silencieuse. Quand elle tourna la tête en direction de Vergil, Elle fit un bond se prenant une branche sur la tête. Elle se massa le haut du crâne. Quand elle se prit la branche, elle fit un petit « aïe ! », a la vu de la créature elle prit en quelque sorte peur.

Au bout de quelques secondes, Vergil était complètement transformé. La pleine lune brillait dans ses yeux de loup-garou. Maria était encore dans le coin, malheur ! Il sentit immédiatement le goût de la chair fraiche. Il s'enfonça dans les buissons et se rapprocha de plus en plus de la jeune fille, à pas de "loup".

Maria devint toute tremblante en voyant le « monstre » s’approchait d’elle. Elle aurait aimé courir mais ses jambes ne lui obéissaient plus. Elle était toujours contre l’arbre ses mains étaient contre le tronc que se passait-il ? Pourquoi avait elle voulu sortir, ce soir ?

Le loup-garou se posta sur ses deux pattes arrières et poussa un hurlement à glaçer le sang. Puis il regarda Maria et s'approcha d'elle, lentement, montrant les crocs.

Maria n’osa pas le regarder. Elle avait la tête baisser.

-Comment je vais me sortir de se pétrin ? pensa-t-elle.

Le loup-garou s'approchait de plus en plus et n'allait pas tarder à lui sauter dessus pour la mordre. Ou pire...

Maria prit conscience que si elle restait sans rien faire le pire risquait de lui arriver. Elle sortit sa baguette et la pointa sur le loup-garou.
Elle dit d’une voix presque un murmure :

-Pardonnez-moi…

Par la suite elle dit sur un ton beaucoup plus fort :

-Expelliarmus

La créature se fit expulser vers l'arrière et alla s'écraser contre le tronc d'un arbre dans un grand "BOUM !" Puis le loup-garou s'étala par terre et se releva lentement. Il regarda Maria d'un air... vraiment démoniaque ! Il montra encore plus les crocs. Il se jeta sur elle en la renversant.

Maria n’eut pas le temps de s’échapper que la créature lui sauta dessus. Elle se retrouva sur le dos et lui sur elle.

-Dégage !! Hurla-t-elle.

Elle lui donna comme elle le put des coups de pieds.

Le loup-garou ne semblait pas sentir le moindre des coups que lui portait Maria. Il fut un peu projeté en arrière par l'un d'eux et il poussa un nouveau hurlement déchirant. Tout d'un coup, il fonça sur Maria, crocs en avant.
Mais il s'arrêta soudainement à seulement quelques millimètres du visage de Maria. Un rayon de lune vint lui éclairer la joue et... Vergil reprit son apparence normale, comme ça, sans même que la nuit ne soit finie ! Généralement, lorsqu'une personne se transformait en loup-garou, quand elle redevenait normale, elle était... sans habits. Mais lui était seulement torse nu, allez savoir pourquoi mais... il valait mieux.
Vergil avait son regard plongé dans celui de Maria. Ses yeux étaient grands ouverts. Ils exprimaient la peur...

Quand Vergil fit son hurlement, Maria fut parcourut d’un frisson qui lui glaçât le sang. Tout d’un coup après que la lune est refaite son apparition sur Vergil, elle le redécouvrit sous son aspect normal. Elle ne bougea pas le regardant toujours comme si il était encore ce monstre.

Vergil était immobile, toujours au dessus d'elle, ses mains de chaque côtés de la tête de la jeune fille. Ses yeux redevenus bleus -foncés dans l'obscurité- fixaient les siens. Mais... l'expression de peur qu'il avait eut à peine une seconde avant se transforma en... en rien du tout en fait. Ses yeux étaient soudain vides de toute expression.
Vergil ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Le peu de millimètres qui séparait leur deux visage se diminua et Vergil tomba inconscient, sa joue contre celle de Maria.
Une flèche de bois était plantée dans son dos. Du sang coulait sur le côté de son torse. Une ombre ressemblant à celle d'un centaure s'en alla au galop.

Maria ne comprit pas sur le coup se qui venait de se passait. Vergil lui tomba délicatement dessus. Son poids fit basculait un peu Maria, qui pour ne pas tombait avait posé sa main sur le bas du dos de Vergil. Elle sentit un liquide chaud sur sa main, sous un des rayon de la lune, elle pu apercevoir que le liquide était rouge puis elle réalisa au son d’un galop que quelque chose venait de se passait. Maria du usé une grande partit de ses force pour soutenir l’homme blessé. Elle murmura à l’oreille de celui-ci espérant qu’il entende ses paroles :

-Ne me laissez pas…

Sa force commençait à diminuer et Maria comprit qu’il fallait qu’elle le pose au sol. Car si elle continuait à puiser dans ses forces Vergil finirait par tomber par terre et assez violemment. Elle essaya de le mettre assis ainsi la flèche ne bougerait pas.
Maria avait une main posée sur le front de Vergil et l’autre sur le dos de celui-ci. Elle le regarda et déposa ses lèvres sur celle de l’homme.
Maria fit une drôle de tête et une larme coula le long de sa joue.

La larme mourut sur celle de Vergil. La blessure de l'homme se mit alors à fumer. Un mince volute de fumée argentée s'élevait dans l'air frais de la nuit. La flèche planté dans le dos de l'homme se mit à glisser doucement, comme si une main invisible la retirait. Elle tomba au sol, à côté des deux personnes.
Maria avait toujours ses lèvres sur les siennes. La blessure se cicatrisa alors à vue d'oeil. En quelques secondes, il n'y eut plus aucune trace du trou qu'avait fait la flèche. Vergil ouvrit les yeux lentement et vit Maria en train de "l'embrasser". Il n'avait plus mal, ne ressentait plus la douleur qu'il avait ressentit une minute avant.

Maria ouvrit les yeux, elle éloigna son visage de celui de Vergil et le regarda. Puis elle fut prise d’une violente douleur dans le dos. Elle regarda une dernière fois Vergil et tomba petit à petit sur celui-ci, tout en tombant ses yeux se fermèrent.

Vergil ne sut ce qu'il s'était passé sur le coup. Mais il comprit en voyant sa main pleine de sang, celle qu'il venait de mettre dans le dos de la jeune fille. Lui-même était assez épuisé mais il eut la force de prendre Maria dans ses bras et de se mettre debout.
Il ne faisait pas très chaud et il était torse nu. Il ne s'en soucia guère pour le moment. L'important était d'aller soigner Maria... par un autre moyen que celui-ci. Lui il avait quelques égratignures mais il s'en fichait.
Il sortit de la forêt, Maria dans ses bras et se dirigeas vers le château.